La demande de plus en plus croissante de rosé ne suffira pas à satisfaire tous les apéros de l’été…
Ces quinze dernières années, la consommation de rosé a tant crû en France (31% d’augmentation de la consommation mondiale de rosé depuis 2003) que les 24 millions d’hectolitres de la production mondiale ne suffisent plus aux consommateurs à travers le monde.
La France, premier producteur mondial de rosé, victime de son succès!
Après une récolte historiquement faible en 2017, les viticulteurs prévoient 20 millions de bouteilles en moins que l’année précédente.
Par ailleurs, la saisonnalité de ce vin, qui permettait ces dernières années aux régions Provence et Languedoc de se positionner comme premiers producteurs mondiaux, s’efface au profit d’une production mondiale. En effet, cette boisson, aujourd’hui produite partout dans le monde, s’exporte et est également devenu un vin de bouche, faisant concurrence aux vignobles français.
Bien que les Français soient les premiers consommateurs de rosé dans le monde, 32% des volumes de rosé produit en France sont destinés aux consommateurs américains. De fait, cette baisse de la production ainsi que la forte demande, augmentent inévitablement le prix des bouteilles de rosé…
Conclusion : il reste toujours du rouge, du blanc, du gris!